Où devrais-je placer mes économies : dans un REER ou un CELI?

 

Où devrais-je placer mes économies : Dans un REER ou un CELI?

Alors que nous abordons la nouvelle année avec un regard neuf, le moment est idéal pour mettre en place un programme d’économie d’impôt et d’épargne-retraite. Optimisez vos comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) et vos régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) en utilisant votre nouveau plafond de cotisation. Pour vous permettre de prendre un bon départ, nous avons quelques excellents conseils et stratégies qui vous aideront à tirer le maximum de vos cotisations.

Important rappel :

Le plafond de cotisation au CELI pour 2024 est de 7 000 $, à partir du 1er janvier 2024. 
La date limite pour cotiser au REER pour 2024 est le 1 mars 2025.


Quelle est la différence entre un REER et un CELI?

REER CELI
Les cotisations sont déductibles du revenu. Les cotisations ne sont pas déductibles du revenu.
Les cotisations peuvent donner droit à un remboursement d’impôt. Les cotisations ne donnent pas droit à un remboursement d’impôt.
Les placements fructifient à l’abri de l’impôt. Les placements fructifient à l’abri de l’impôt.
Les retraits sont imposables. Les retraits sont libres d’impôt.
Les retraits ne créent pas de nouveaux droits de cotisation, les droits de cotisation sont perdus. Les retraits créent de nouveaux droits de cotisation pour l’année suivante.
Le régime doit être obligatoirement converti en FERR à l’âge de 71 ans, et un retrait minimum du FERR s’applique à l’âge de 72 ans. Aucune date d’échéance ni retrait obligatoire.
Il n’est plus possible de cotiser après l’âge de 71 ans. Aucune limite d’âge, et les cotisations peuvent se poursuivre la vie durant.
 

Six conseils pour tirer le maximum de vos cotisations au REER et au CELI :

  1. Optimisez le montant de votre cotisation - Pour économiser le maximum d’impôt, déterminez le montant maximal que vous pouvez cotiser selon votre fourchette d’imposition. Chaque dollar cotisé à votre REER est déductible de votre revenu imposable, et l’impôt est remboursé. Par exemple, au Québec, si vous avez gagné un revenu de 100 000 $, chaque dollar gagné excédant 91 831 $ est imposé au taux marginal d’imposition de 45,71 %. Si vous avez cotisé 5 000 $ à votre REER, vous recevrez un remboursement d’impôt de 2 286 $, soit 45,71 % du montant de votre cotisation. Comme votre revenu imposable diminue à mesure que vos cotisations augmentent, vous pourriez passer dans une tranche d’imposition inférieure, ce qui aura pour effet de diminuer le montant d’impôt qui vous sera remboursé sur le prochain dollar cotisé. Communiquez avec votre conseiller de Patrimoine Richardson pour obtenir votre document de référence pratique sur les taux et les montants qui s’appliquent dans votre province de résidence, à des fins de planification financière.
  2. Cotisez à un REER de conjoint - Si vous êtes marié ou que vous vivez en union libre, envisagez de cotiser au REER de votre conjoint dont le revenu est moins élevé. Bien que les règles actuelles permettent aux personnes âgées de 65 ans ou plus de fractionner jusqu’à 50 % du revenu tiré d’un FERR avec leur conjoint, cotiser à un REER de conjoint est une solution de fractionnement du revenu plus avantageuse encore à la retraite, puisque la totalité du revenu est transférée au conjoint ayant le revenu le moins élevé.
  3. Bonifiez votre CELI en utilisant vos droits de cotisation inutilisés des années antérieures - Un CELI est presque toujours une bonne solution si vous avez des revenus excédentaires ou des économies. Une stratégie très simple consiste à convertir une partie de votre portefeuille non enregistré actuel en CELI. Même si les cotisations en nature sont permises, vous réaliserez un gain en capital sur les placements qui ont pris de la valeur, ce qui entraînera un impôt à payer, et vous ne pourrez pas déduire la perte en capital sur les placements qui ont perdu de la valeur. Pour ceux qui envisagent de recourir à une telle stratégie, il est important d’en discuter avec votre conseiller pour éviter de réaliser des gains en capital ou de renoncer à des pertes en capital admissibles sans le vouloir.
  4. Faites un don en argent à votre conjoint pour lui permettre de cotiser à son CELI - Si votre conjoint a des droits de cotisation au CELI inutilisés, envisagez de lui faire un don en argent pour lui permettre d’optimiser sa cotisation au CELI. Les règles d’attribution du revenu ne s’appliqueront pas dans ce cas, à condition que les fonds restent investis dans le CELI.
  5. Retirez de l’argent de votre REER pour acheter votre première maison ou retourner aux études - Si vous avez déjà commencé à épargner dans un REER et que vous avez besoin de cet argent avant la retraite, vous pouvez vous prévaloir de deux programmes : le Régime d’accession à la propriété (RAP), si vous achetez une maison, et le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP), si vous retournez aux études. Dans chaque cas, vous pouvez contracter un prêt REER en franchise d’impôt, à condition de rembourser le montant par la suite. Les remboursements au titre d’un RAP et d’un REEP correspondent à 1/15e et 1/10e du montant emprunté, respectivement.
  6. Cotisez au REER maintenant, mais reportez la déduction fiscale - Il est possible de cotiser à votre REER sans demander la déduction fiscale immédiatement. Cette stratégie est avantageuse si vous vous situez dans une fourchette d’imposition peu élevée, mais que vous voulez profiter de la croissance à l’abri de l’impôt à l’intérieur d’un REER. Vous pourrez demander la déduction plus tard lorsque vous serez imposé à un taux plus élevé.

Il n’est jamais trop tôt pour commencer à épargner. Amorcez 2024 de la bonne façon en profitant de vos nouveaux droits de cotisation à votre CELI et à votre REER. Comme toujours, votre conseiller de Patrimoine Richardson peut vous aider à y voir plus clair en matière d’épargne en vous aidant judicieusement à bien choisir vos placements.

Intéressé à lire l'article complet?

Contactez-nous pour notre article informatif publié par le service de la Planification fiscale et successorale intitulé :  devrais-je investir mon épargne? Choisir entre le REER ou le CELI dans trois scénarios. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir un exemplaire de nos guides de référence sur les REER, sur les CELI et sur les taux et montants qui s’appliquent dans votre province, à des fins de planification financière.

 

Comme beaucoup de Canadiens, si vous avez un prêt étudiant ou un prêt hypothécaire ou tout autre type de dette, vous êtes partagé entre le désir d’épargner dans un CELI ou un REER et de rembourser votre dette plus rapidement. Même si le remboursement des dettes offre un taux de rendement sans risque et constitue un choix sécuritaire, la diversification, la liquidité et un horizon de placement à long terme représentent aussi des avantages considérables. Au moment de choisir entre rembourser vos dettes ou investir, tenez compte des éléments suivants :

  • Le rendement potentiel sur votre placement comparé au taux d’intérêt (rendement) sur votre dette.
  • Le remboursement de votre prêt hypothécaire a pour effet de concentrer votre patrimoine dans votre maison, ce qui peut réduire la diversification de vos placements.
  • Le remboursement de vos dettes assorties d’un taux d’intérêt bas peut vous obliger par la suite à réemprunter à un taux plus élevé si vous avez besoin d’argent.

 


 

Stratégies de planification fiscale et successorale

Renseignez-vous sur les stratégies les plus récentes pour protéger et faire fructifier votre patrimoine auprès de nos spécialistes internes. Apprenez-en plus sur une variété de sujets reliés à la planification du patrimoine : REER, régimes de retraite, transmission d’un chalet, etc.