Vendre la maison familiale

Quel est le meilleur moment?

Dans les grands centres urbains, cette question cruciale se pose pour beaucoup de familles, mais la décision peut être particulièrement douloureuse pour les aînés, c’est-à-dire les personnes de plus de 65 ans, quel que soit leur lieu de résidence. Quel est le meilleur moment pour vendre cet actif considérable? Faut-il choisir plus petit? Opter pour un nouvel appartement? Et pourquoi pas une maison de retraite qui offre des services annexes?
Pour les aînés, cette question n’est pas banale. Peut-être ont-ils élevé leurs enfants dans cette maison et aiment-ils voir leurs petits-enfants jouer dans le grand jardin. La perte d’indépendance est un traumatisme pour beaucoup.
Mais il arrive un moment où, malgré les tendances du marché et les prix de l’immobilier, la décision de vendre la maison familiale et de s’orienter vers un logement plus approprié au mode de vie de personnes vieillissantes s’impose. En fin de compte, c’est une question de choix de vie et de finances.

Établir un plan financier

Du point de vue de la planification financière, la vente de la maison n’a généralement pas de conséquence fiscale. Lorsqu’un bien immobilier est vendu, un gain en capital sera réalisé, mais les résidents canadiens pourraient être en mesure de ne pas générer un gain en capital imposable lorsque la résidence principale est vendue en réclamant l’exemption de résidence principale. De plus, en vendant la maison avant le décès, l’actif ne passera pas dans la succession, évitant ainsi les frais d’homologation au décès (non applicable au Québec).

Tous les aînés peuvent bénéficier d’un plan financier détaillé pour anticiper les coûts futurs des soins et du mode de vie ainsi que les avantages possibles de la vente de la maison et d’investir le produit pour les besoins de soins futurs.

Enfin, quelques conseils pour prévenir l’exposition des aînés aux abus financiers :

• Veiller à ce que l’aîné garde un lien avec la communauté
• Encourager plusieurs membres de la famille à participer au quotidien de la vie de l’aîné
• Aider l’aîné à conserver son autonomie et garder le contrôle
• Promouvoir la planification en amont (voir notre article L’affaire de la quatrième bague)
• S’assurer qu’un membre de confiance de la famille veille aux affaires financières

La vente de la maison familiale peut avoir une incidence considérable sur la réalité financière des aînés, qui vivent plus vieux, mais leurs objectifs d’indépendance et de lien avec la collectivité méritent une attention particulière.

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Communiquez avec nous pour vous procurer notre article éducatif intitulé : Quand vendre la maison familiale? Nous avons également l'article : L’affaire de la quatrième bague.

L’affaire de la quatrième bague

Le titre évoque un roman policier, tant il est vrai que pour créer un plan successoral, il faut mener quelques investigations, voire jouer les détectives.

Prenez le cas d'Alice, une aînée indépendante, qui dans ses années 80 et en bonne santé, a entrepris de dresser une liste de ses avoirs et d’établir un plan successoral, mais fait une erreur importante. Elle a omis de communiquer et de consulter ses héritiers pendant le processus, ce qui représente une étape importante du vrai travail de détectives pour assurer le succès d’une planification successorale. 

Demandez votre copie de notre étude de cas : L’affaire de la quatrième bague pour apprendre comment vous et votre famille pouvez éviter des erreurs courantes dans le cadre de la planification successorale.

Stratégies de planification fiscale et successorale

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